Présentez-vous brièvement
Kodjo Jean-Claude Kponoume, Entrepreneur, consultant en finance et passionné de solutions innovantes pour booster la performance des entreprises en Afrique de l’Ouest.
Mon truc ? Trouver des réponses simples à des problématiques financières complexes, tout en mettant l’accent sur le développement stratégique et l’optimisation des processus. Fondateur de FINANCES AO, je raconte l’économie et la finance de notre région avec une touche qui sort des sentiers battus. Avec l’Annuaire Financier AO, je connecte les entreprises et les cabinets financiers à leurs partenaires idéaux, parce qu’une bonne connexion, c’est déjà la moitié du chemin.
Et pour ceux qui veulent en savoir plus : derrière le consultant, il y a le chef produit, l’expert en ingénierie financière et le formateur qui ne dort jamais (ou presque).
Quels sont les moments clés qui ont façonné votre carrière ?
Alors, pour moi, il y a plusieurs étapes qui m’ont vraiment marqué. Le tout premier déclic, c’était durant mes études, quand j’ai commencé à réaliser que la finance n’était pas juste une question de chiffres, mais aussi de stratégie et de décisions humaines. C’est là que l’idée de comprendre comment l’argent circule et impacte le développement m’a vraiment passionné.
Ensuite, il y a eu mon expérience dans le secteur bancaire, où j’ai appris des bases solides, mais aussi vu les limites de certains systèmes. Ce n’était pas forcément la voie la plus excitante, mais ça m’a donné des clés pour comprendre les mécanismes à l’œuvre dans le secteur.
Le tournant, ça a été le moment où j’ai décidé de me lancer à fond dans l’entrepreneuriat et dans l’innovation financière. Je voulais être celui qui propose des solutions concrètes et adaptées, surtout en Afrique de l’Ouest, un marché où il y a un énorme potentiel. Créer FINANCES AO, c’était un pari audacieux, mais je sentais que c’était le moment de faire quelque chose de différent. Ce qui m’a aussi beaucoup façonné, ce sont les mentors que j’ai croisés en chemin, ceux qui m’ont poussé à aller plus loin et à toujours remettre en question le statu quo.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous orienter vers la finance et l’entrepreneuriat ?
En réalité, mon parcours vers la finance et l’entrepreneuriat a été une suite naturelle d’intérêts que j’ai cultivés dès mon jeune âge. J’ai toujours été fasciné par les dynamiques économiques et la manière dont les décisions financières influencent les entreprises et les sociétés. Cela m’a conduit à poursuivre des études en ingénierie financière, car je voulais comprendre les mécanismes sous-jacents qui permettent à une organisation de maximiser sa rentabilité tout en gérant les risques de manière optimale.
L’entrepreneuriat est venu comme une envie de donner vie à mes idées et de contribuer activement au développement de l’écosystème financier, particulièrement en Afrique de l’Ouest, où il existe un énorme potentiel inexploité. À travers des initiatives comme FINANCES AO et l’Annuaire Financier AO, je souhaite jouer un rôle dans la mise en relation des acteurs économiques et leur fournir les outils nécessaires pour prospérer.
C’est cette combinaison de passion pour la finance et de volonté d’avoir un impact concret qui m’a naturellement orienté vers ce parcours. Chaque projet que j’entreprends, chaque partenariat que je forge, me permet de contribuer à un secteur qui évolue rapidement et qui, selon moi, va jouer un rôle clé dans la transformation économique de la région.
Quels sont vos projets actuels et comment les voyez-vous évoluer à court et moyen terme ?
Alors, en ce moment, je jongle avec plusieurs projets super excitants. Le principal, c’est FINANCES AO, un site qui se veut une référence pour l’actualité économique et financière en Afrique de l’Ouest. L’idée, c’est de continuer à produire des contenus intéressants, de plus en plus approfondis, et d’élargir notre audience. À court terme, on veut vraiment booster notre visibilité et faire en sorte que les gens viennent chercher chez nous des informations fiables et pertinentes pour prendre des décisions économiques.
Ensuite, je suis aussi à fond dans l’Annuaire Financier AO, un projet qui me tient à cœur. C’est un annuaire en ligne où les entreprises et cabinets financiers de la région peuvent s’inscrire, se faire connaître et se connecter entre eux. On prévoit de l’enrichir encore plus, avec de nouveaux services et une base d’entreprises toujours plus grande. À moyen terme, je veux que cet annuaire devienne un incontournable pour tous ceux qui cherchent à travailler avec des acteurs financiers sérieux en Afrique de l’Ouest.
Et puis, il y a Optima Finance, où je travaille comme Expert en ingénierie financière. Là, mon rôle est de conseiller les entreprises pour qu’elles améliorent leurs performances financières. C’est un travail passionnant, et on est en train de peaufiner nos outils pour répondre aux défis spécifiques des entreprises ici.
En gros, tout ça se rejoint autour d’un même objectif : contribuer à moderniser la finance en Afrique de l’Ouest, en apportant des solutions adaptées et digitales. Et à long terme, j’imagine un écosystème financier de plus en plus connecté, où les entreprises auront toutes les clés pour réussir.
Quelles sont vos inspirations et comment elles ont façonné votre parcours ?
Mes inspirations viennent avant tout des gens autour de moi. Je crois beaucoup en l’idée de se nourrir des expériences des autres, de ceux qui ont réussi à faire bouger les choses, mais aussi de ceux qui ont échoué et qui ont rebondi. C’est dans ces histoires qu’on trouve souvent les meilleures leçons.
Dans le monde professionnel, je m’inspire de ceux qui savent combiner audace et pragmatisme. Ceux qui prennent des risques calculés mais restent toujours ancrés dans la réalité. J’ai aussi beaucoup appris de mentors qui m’ont permis de me challenger, et de ma propre équipe qui me pousse à aller toujours plus loin.
Personnellement, je m’inspire aussi beaucoup de l’équilibre. Pour moi, c’est important d’être aussi bien dans sa tête que dans son travail. Je suis un grand adepte du développement personnel, donc je lis, je médite, je fais du sport… Ça m’aide à garder de l’énergie et de la clarté pour affronter les défis au quotidien.
Mes inspirations viennent aussi des petites réussites quotidiennes : voir un projet décoller, aider quelqu’un à avancer, ou même avoir un échange passionnant sur un sujet qui me tient à cœur. Ça me motive à continuer et à toujours aller plus loin.
Quelle a été votre inspiration derrière la création de FINANCES AO, et comment le projet a-t-il évolué depuis son lancement ?
FINANCES AO… c’est un peu comme mon bébé ! L’inspiration, elle vient surtout de mon envie de rendre l’information économique et financière plus accessible en Afrique de l’Ouest. Vous savez, je voyais souvent des articles hyper techniques ou tournés vers d’autres régions du monde, et je me suis dit : « Mais pourquoi ne pas créer une plateforme qui parle de notre réalité, avec nos défis et nos opportunités ? »
Au début, c’était un petit projet, presque un test, pour voir si ça répondait à un besoin. Et franchement, les retours ont été incroyables. Les lecteurs, les professionnels du secteur, et même des étudiants… tout le monde trouvait ça utile. Ça m’a motivé à développer le site davantage. Aujourd’hui, FINANCES AO est une vraie communauté. On est passé de simples articles à une plateforme qui propose aussi des analyses, des ressources pratiques, et même des collaborations avec des experts de la région.
Et ce n’est qu’un début ! J’ai encore plein d’idées pour faire évoluer le site, mais toujours avec le même objectif : connecter les gens et les infos, et montrer que l’Afrique de l’Ouest est un acteur majeur sur la scène économique.
D’où est venue l’idée de lancer l’Annuaire Financier AO, et quels besoins spécifiques souhaitiez-vous adresser ?
L’idée de l’Annuaire Financier AO, c’est venu assez naturellement en fait. Quand je travaillais sur FINANCES AO, je me suis rendu compte qu’il y avait un vrai besoin de connexion entre les entreprises, les experts financiers et les investisseurs dans la région. Souvent, trouver un bon cabinet de conseil ou un partenaire fiable, c’est un vrai parcours du combattant. Alors je me suis dit : « Et si on créait un espace dédié où tout le monde pourrait se retrouver facilement ? »
L’objectif, c’était simple : répondre à ce besoin de visibilité et de connexion. Avec l’annuaire, on veut permettre aux entreprises de se démarquer et aux professionnels de trouver les bons partenaires sans perdre de temps. On parle d’un outil où tout est à portée de clic, que vous cherchiez une société de gestion, un cabinet comptable ou même une fintech innovante.
Depuis son lancement, c’est vraiment motivant de voir comment il est perçu. Les retours sont positifs, et ça confirme qu’on répond à un besoin réel. Et entre nous, c’est juste le début. L’ambition, c’est de faire de l’Annuaire Financier AO la référence en matière de networking financier en Afrique de l’Ouest. Un outil pratique, fiable, et à la hauteur des ambitions de notre région.
Selon vous, quel est le plus grand potentiel inexploité dans les secteurs que couvrent FINANCES AO et l’Annuaire Financier AO ?
Si je devais pointer un grand potentiel inexploité, je dirais que c’est celui de l’intégration des solutions digitales dans le secteur financier en Afrique de l’Ouest. On a des marchés qui bouillonnent d’opportunités, mais la transformation numérique est encore dans ses premières étapes. Avec FINANCES AO et l’Annuaire Financier AO, on essaie déjà de combler cette lacune en mettant en lumière les acteurs clés du secteur financier.
Mais au-delà de ça, je pense qu’il y a un vrai potentiel dans la collaboration entre les différentes parties prenantes. Beaucoup d’acteurs travaillent encore chacun dans leur coin, alors qu’un peu plus de coopération et d’échanges pourraient amener une véritable dynamique d’innovation. L’Annuaire Financier AO, par exemple, c’est un petit pas dans cette direction : connecter les entreprises, les investisseurs et les experts pour qu’ils se trouvent plus facilement. Mais imaginer une plateforme où les services financiers, les fintechs, les consultants et même les gouvernements collaborent plus étroitement… là, on commence à parler d’un vrai levier pour accélérer la croissance de la région.
Donc, pour résumer : plus de collaboration, plus de digitalisation et surtout, plus de transparence pour donner confiance aux investisseurs et aux entreprises. C’est là que je vois un potentiel énorme !
Avec autant de projets à la fois, comme FINANCES AO, l’Annuaire Financier AO, et votre rôle chez Optima Finance, comment parvenez-vous à tout gérer et à maintenir un équilibre ?
Ah, c’est vrai que jongler entre FINANCES AO, l’Annuaire Financier AO et mon rôle chez Optima Finance peut sembler un défi ! c’est vrai que ça peut sembler un peu fou parfois ! Mais en réalité, tout est question de priorités et de gestion du temps. Je me fixe des objectifs clairs pour chaque projet et j’essaie de rester flexible, surtout quand des imprévus arrivent. L’équipe autour de moi est aussi un énorme atout – ils sont super motivés et chacun prend ses responsabilités. Pour le reste, c’est un mélange de rigueur et de spontanéité. Et bien sûr, je m’assure de garder du temps pour moi, parce qu’on ne peut pas vraiment avancer si on est complètement épuisé. Un peu de détente et de temps pour réfléchir, ça fait toute la différence.
Quelles sont, selon vous, les principales tendances actuelles dans le domaine de la finance en Afrique de l’Ouest ?
Franchement, il y a pas mal de choses qui bougent en ce moment, et c’est super excitant à suivre. Je dirais que l’une des tendances phares, c’est clairement la montée en puissance des fintechs. On voit des solutions digitales émerger partout, qu’il s’agisse de paiements mobiles, de microcrédits ou même de plateformes d’épargne. Ces innovations démocratisent l’accès aux services financiers, et c’est un vrai game changer pour beaucoup.
Ensuite, il y a tout ce qui touche à la finance durable. De plus en plus, les investisseurs s’intéressent à des projets qui combinent rentabilité et impact social ou environnemental. On commence à voir des initiatives locales qui intègrent ces valeurs, et franchement, ça donne espoir pour l’avenir.
Et puis, évidemment, on ne peut pas ignorer le rôle de la régulation. Les gouvernements et les institutions comme la BCEAO mettent en place des cadres pour encadrer ce boom digital, tout en essayant de booster l’intégration régionale. C’est un défi, mais aussi une super opportunité.
En gros, la finance en Afrique de l’Ouest est en pleine transformation, et ce qui me plaît le plus, c’est qu’on est vraiment à une période où tout semble possible !https://financesao.com/