Une série d’incidents a été observée lors du match entre la France et Israël au Stade de France, le 14 novembre 2024. Dans les tribunes, des échauffourées ont éclaté, nécessitant l’intervention rapide des agents de sécurité pour contenir la situation. Les stadiers ont formé un cordon pour empêcher tout contact entre les groupes de supporters israéliens et français.
Le contexte de cette rencontre, classée à haut risque, a mobilisé un important dispositif sécuritaire. Près de 4 000 policiers et gendarmes étaient positionnés dans et autour du stade, ainsi que dans les transports en commun et plusieurs secteurs de Paris. Ces mesures visaient à éviter tout débordement dans un climat déjà tendu.
Échauffourées et mouvements de foule
Environ douze minutes après le début de la rencontre, un mouvement de foule a été déclenché par une cinquantaine de spectateurs dans le virage nord du stade. Les vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des scènes de tension, avec des spectateurs courant dans les travées, certains arborant des drapeaux israéliens. Des sifflets ont également été entendus pendant l’hymne d’Israël.
L’intervention rapide des agents a permis de rétablir le calme, bien que les CRS, déployés en nombre, étaient prêts à intervenir en cas d’aggravation de la situation. La préfecture de police n’a pas fourni davantage de détails sur les circonstances exactes de ces incidents, invoquant un besoin d’investigations complémentaires.
La rencontre se déroulait dans un contexte tendu, marqué par des violences survenues lors d’un match entre le Maccabi Tel-Aviv et l’Ajax à Amsterdam une semaine auparavant. Ces affrontements avaient causé plusieurs blessés et alimenté des craintes pour la sécurité des supporters israéliens en déplacement. Malgré les risques, les autorités françaises avaient maintenu le match à Saint-Denis, refusant de suivre l’exemple de la Belgique qui avait reporté une rencontre similaire en septembre.
Israël avait toutefois recommandé à ses citoyens de ne pas se rendre au Stade de France pour des raisons de sécurité. Sur place, seuls les drapeaux français et israéliens étaient autorisés, les messages à connotation politique et autres bannières étant interdits.